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Diorama : DIE MAUER BERLIN, 1967

Diorama : DIE MAUER BERLIN, 1967 - 1/87 par Christian STOCK

Ce diorama représente une saynètede allemande lors de l'année 1967 alors que le mur de la honte est encore érigé et le pays coupé en deux. On y voit des fugitifs récupérés du côté français après une fuite par les égoût.

Plus d'explications ci-dessous, par le concepteur de ce diorama, M. Christiant Stock.

UN PEU D’HISTOIRE…

  • 11 Février 1945 : La conférence de Yalta partage l’Allemagne en 4 zones d’occupation. La ville de Berlin, située en zone d’occupation soviétique, est elle-même partagée en quatre secteurs d’occupation : Américain, britannique, français et soviétique.
  • 24 Juin 1948 : Staline institue le blocus de Berlin-Ouest, empêchant toute communication terrestre vers la ville. Pendant un an, Berlin survit grâce à un pont aérien (un avion atterrit toutes les trois minutes !) qui ravitaille les habitants en vivres, matériels, médicaments, charbon…
  • 17 Juin 1953 : Les populations de la RDA (République Démocratique Allemande = secteur d’occupation soviétique) font grève et se soulèvent. L’insurrection est vite réprimée par les troupes soviétiques. (1) Dans les années qui suivent, les Berlinois de l’Est sont de plus en plus nombreux à fuir et passer à l’Ouest. C’est à une véritable hémorragie humaine que la RDA doit faire face.
  • 12 Août 1961 : Dans la nuit, les soviétiques ferment tout le secteur occidental de Berlin avec des grillages et des barbelés, suivis aussitôt par des maçons qui interviennent avec parpaings et ciment. Dans les semaines qui suivent, les façades des immeubles frontaliers sont murées, les clôtures remplacées par du béton et seuls sept « checkpoints» sévèrement contrôlés permettent le passage entre l’Est et l’Ouest. Pendant presque 30 ans, nombreux sont les berlinois de l’Est qui tentent de s’évader par toutes sortes de moyens ingénieux, sont souvent tués , réussissent parfois.
  • 09 Novembre 1989 : Après plusieurs semaines pendant lesquelles des milliers d’Allemands s’enfuient à l’Ouest via la Hongrie qui vient d’ouvrir ses frontières, la RDA est sujette à de plus en plus fréquentes contestations populaires. En visite à Berlin, Michaël Gorbatchev a indiqué aux dirigeants Est-Allemands que tout soutien militaire soviétique est exclu. A 23 heures les points de passage sont ouverts et des milliers d’Allemands de l’Est découvrent la liberté. Des pioches sont saisies, des pans du mur sont renversés… Un grand moment de joie dans ma vie !

LE PROJET et L’ECHELLE

Comme beaucoup de projets en maquettisme, celui-ci est né tout à la fois de l’imagination et du vécu. J’avais été très marqué, en 1967 (je n’avais que 17 ans !), par ma visite à BERLIN et ma découverte du mur de la honte. Tout particulièrement, deux panneaux avaient attiré mon attention : L’un, situé à l’Ouest pour être lu par les habitants de la zone d’occupation soviétique, proclamait « nous sommes ensemble, rien ne peut nous séparer ». L’autre, placé à l’Est pour être lu depuis le secteur libre, ne portait pas le même espoir et se voulait moins fraternel : « Qui nous agresse sera détruit ».

L’idée de représenter une section du mur avec ces deux panneaux était là, et avec elle son complément de détails. Une photo que j’avais prise à l’époque montrait un magasin de radio à la limite du secteur français, la mémoire d’un récit d’évasion par un tunnel et le réseau des égouts m’est revenue…
Il faut savoir que le mur a été rénové en 1975 et que les grands modules en béton de 1m x 3,50 m que l’on a pu voir tomber en 1989 n’ont pas toujours été là. A ses débuts, le mur était fait de parpaings et de blocs de béton et c’est ainsi, dans son jus de 1967 (photo 4 et photos de la page précédente) que je souhaitais le représenter.

La détermination de l’échelle de réalisation a été dictée par les dimensions de la vitrine dans laquelle le diorama prendrait place et c’est donc le 1/87ème qui s’est imposé. Si cette échelle ne permet pas au maquettiste de procéder à un travail de «  super détail », elle n’en reste pas moins attractive par son faible encombrement et par le fait que, étant utilisée par les modélistes ferroviaires (HO), il existe quantité d’accessoires, véhicules, personnages disponibles en magasins et sites spécialisés.

J’ai donc commencé par imaginer l’ensemble de la saynète et par tracer un plan à l’échelle.

CONCLUSION

Je n’ai pas déclenché le chronomètre à chaque séance de travail mais j’estime que l’ensemble de la réalisation m’a pris environ cent-vingt heures, sans compter la recherche en documentation. On peut toujours mieux faire mais je suis assez heureux du résultat et, en tous cas, j’ai pris beaucoup de plaisir à la confection de ce petit diorama

Diorama allemagne 2e guerre mondiale

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